Henry Kissinger: «La pandémie de coronavirus modifiera à jamais l’ordre mondial».

L’atmosphère surréelle dans laquelle nous plonge la pandémie de Covid-19 me rappelle ce que j’ai pu ressentir jeune homme, dans la 84e Division d’Infanterie, durant la Bataille des Ardennes. Aujourd’hui comme à la fin de 1944 règne ce sentiment d’un insaisissable danger, qui ne vise personne en particulier, mais frappe au hasard et sans merci. Une différence importante caractérisait cependant ces temps lointains par rapport à notre époque  : la capacité de résistance des Américains se nourrissait de la poursuite d’un objectif national suprême. Aujourd’hui, dans un pays divisé, l’efficacité et la clairvoyance doivent guider l’action du gouvernement pour surmonter des obstacles sans précédent par leur ampleur et leur portée mondiale. Conserver la confiance du public est essentiel à la solidarité sociale, à la relation entre les sociétés, à la paix et à la stabilité internationales.

La cohésion et la prospérité des nations reposent sur la conviction que leurs institutions peuvent prévoir les catastrophes, endiguer leurs effets et restaurer la stabilité. Lorsque la pandémie de Covid-19 sera passée, les institutions de nombreux pays donneront l’impression d’avoir échoué. La question n’est pas de savoir si ce jugement est juste d’un point de vue objectif. La réalité est qu’après le coronavirus, le monde ne sera jamais plus comme avant. Se quereller aujourd’hui à propos du passé ne peut que rendre plus compliqué ce qu’il convient de faire.

Le coronavirus a frappé dans des proportions et avec une brutalité inédites. Sa progression est exponentielle : aux Etats-Unis, le nombre de cas double tous les cinq jours. A l’heure où je rédige ces lignes, il n’existe pas de remède. Les équipements médicaux sont en quantité insuffisante pour faire face aux vagues de plus en plus importantes de malades. Les unités de soins intensifs seront bientôt débordées, quand elles ne le sont pas déjà. Les tests ne permettent pas d’identifier l’étendue de l’infection, et encore moins d’inverser sa diffusion. La mise au point d’un vaccin pourrait prendre douze à dix-huit mois.

L’administration américaine a fait ce qu’il fallait pour éviter une catastrophe immédiate. Le test ultime sera de savoir si la propagation du virus peut être arrêtée, puis inversée d’une manière et dans des proportions qui préservent la confiance du public dans la capacité des Américains à se gouverner. L’effort déployé face à la crise, quelles que soient son ampleur et sa nécessité, ne doit pas empêcher le lancement urgent d’une initiative parallèle pour assurer la transition vers le nouvel ordre de l’après-coronavirus.

Les dirigeants gèrent la crise pour l’essentiel à l’échelle nationale mais l’effet de désagrégation que le virus produit sur les sociétés ne connaît pas les frontières. Si l’impact sur la santé des individus sera, espérons-le, temporaire, les bouleversements politiques et économiques que la pandémie provoque pourraient être sensibles durant plusieurs générations. Aucun pays, pas même les Etats-Unis, ne peut vaincre le virus sur la base d’un effort purement national. Faire face aux besoins du moment doit en définitive s’accompagner d’une vision et d’un programme communs sur le plan mondial. Si nous ne menons pas les deux de front, nous aurons le pire de chacun des deux.

Au vu des enseignements tirés de l’élaboration du Plan Marshall et du Projet Manhattan, les Etats-Unis doivent consentir un effort considérable dans trois domaines. Il faut d’abord renforcer la capacité mondiale de résistance aux maladies infectieuses. Tranquillisés par les victoires de la science médicale que sont le vaccin contre la poliomyélite et l’éradication de la variole, ou encore cette merveille naissante de la technique et des statistiques qu’est le diagnostic médical fondé sur l’intelligence artificielle, nous avons fait montre d’un dangereux excès de confiance. Nous devons mettre au point de nouvelles techniques et technologies de contrôle des infections et des vaccins proportionnels à l’ampleur des populations. Villes, Etats et régions doivent se préparer systématiquement à protéger leur population contre les pandémies en constituant des stocks, en procédant à une planification conjointe et en explorant les frontières de la science.

Ensuite, il convient de panser les blessures de l’économie mondiale. Les dirigeants du monde entier ont tiré des leçons importantes de la crise financière de 2008. La crise économique actuelle est cependant plus complexe  : la contraction résultant de la pandémie de coronavirus est, dans sa rapidité et sa portée planétaire, sans précédent dans l’Histoire. Et les mesures indispensables de protection de la santé publique, comme la distanciation sociale et la fermeture des écoles et des entreprises, contribuent aux difficultés économiques. Il faudra aussi mettre en œuvre des programmes pour atténuer les effets du chaos imminent sur les populations les plus vulnérables de la planète.

Enfin, les principes de l’ordre libéral international doivent être préservés. Le mythe fondateur de l’Etat moderne est une ville fortifiée protégée par des dirigeants puissants, parfois despotiques, parfois bienveillants, mais disposant toujours d’une force suffisante pour prémunir leur peuple contre un ennemi extérieur. Les penseurs des Lumières ont restructuré ce concept, affirmant que l’objectif d’un Etat légitime était de pourvoir aux besoins fondamentaux du peuple : sécurité, ordre, bien-être économique et justice. Les individus ne peuvent pas satisfaire ces besoins tous seuls. La pandémie a donné lieu à un anachronisme, faisant renaître la ville fortifiée à une époque où la prospérité dépend des échanges mondiaux et de la libre circulation des individus.

Les démocraties du monde doivent défendre et préserver les valeurs qu’elles ont héritées des Lumières. Si le monde devait renoncer à équilibrer pouvoir et légitimité, le contrat social se désintégrerait tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales. Pour autant, cette question millénaire de la légitimité et du pouvoir ne peut pas être réglée en même temps que se déploient les efforts pour vaincre le Covid-19. Chacun doit faire preuve de retenue, tant en politique intérieure que dans la diplomatie internationale. Des priorités doivent être établies.

Depuis la Bataille des Ardennes, nous avons évolué vers un monde de prospérité croissante, d’où la dignité humaine est sortie renforcée. Aujourd’hui, nous sommes à un tournant. Les dirigeants ont un défi historique à relever : gérer la crise tout en bâtissant l’avenir. Leur échec pourrait consumer le monde.

Henry Kissinger a été secrétaire d’Etat et conseiller à la sécurité nationale des administrations Nixon et Ford.

Quelle voie prendra l’économie mondiale après la pandémie?

Les experts de la société de conseil McKinsey ont estimé quel scénario de développement de l’économie mondiale aura lieu après la pandémie. Ils prévoient des scénarios pessimistes, ainsi que ceux optimistes, en fonction des mesures que les gouvernements prendront pour lutter contre la pandémie.


En fonction des efforts déployés par les gouvernements pour lutter contre la pandémie de coronavirus, le développement de l’économie mondiale pourrait suivre deux scénarios, selon les spécialistes de la société de conseil McKinsey.


Selon les prévisions optimistes, une forte récession d’un trimestre, qui pourrait être la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale, sera suivie par une reprise spectaculaire. La condition essentielle à cette évolution est que la pandémie soit vaincue avant la fin du deuxième trimestre de 2020.
Scénario optimiste
Dans ce cas, la Chine se remettra rapidement et reviendra à son niveau de production de fin 2019 d’ici à l’automne. Aux États-Unis, la récession sera plus forte et la croissance de l’économie américaine sera nulle au cours de l’année. L’Union européenne souffrira encore plus, avec une récession d’environ 4% de son économie en un an. Globalement, le taux de croissance de l’économie mondiale diminuera de 1,4% durant l’année.


Scénarios pessimistes
Les scénarios pessimistes suggèrent que l’épidémie ne pourra pas être contenue et que la plupart de la population mondiale souffrira d’infection par coronavirus. La gravité des répercussions de cette évolution sur l’économie mondiale dépendra du bon fonctionnement des mesures prises par les gouvernements pour soutenir l’économie.


Si ces tentatives échouent, de nombreuses banques feront faillite, ce qui fera s’effondrer le système financier et la production, entraînant une crise pendant de longs mois. Si des mesures de soutien à l’économie mondiale sont prises, cela conduira à une reprise rapide.
Selon l’un des scénarios pessimistes examiné en détail par les experts de McKinsey, la Chine ne se remettra qu’à la mi-2021, les États-Unis et l’Union européenne ne reviendront à leur niveau d’avant la crise qu’à la fin 2023. Grâce à la Chine, l’économie mondiale se redressera un an plus tôt.


Les pays en développement traverseront la nouvelle crise plus facilement. De leur côté, les Occidentaux vont connaître un choc énorme, car ils n’ont rien vu de tel depuis la Seconde Guerre mondiale. Cela peut entraîner des changements profonds dans le monde et le comportement des êtres humains, estiment les experts de la société de conseil.

Un septième médecin décède en France des suites du Covid-19

En première ligne dans la lutte contre le coronavirus et malgré tous les moyens de protection individuelle, les médecins se trouvent constamment exposés au Covid-19 qui a frappé le monde entier. Ce vendredi, encore l’un de ces héros est décédé dans le Haut-Rhin, ce qui porte le total à sept médecins morts des suites du Covid-19 en France.
Un septième médecin est décédé en France à cause du coronavirus. Il est le troisième dans le Haut-Rhin, l’une des régions françaises les plus touchées par la pandémie, informe le quotidien L’Alsace.


André Charon, âgé de 73 ans et exerçant à Saint-Louis, est mort vendredi 3 avril. Dans le même département, un généraliste et un gynécologue ont aussi succombé à cause du coronavirus.
En même temps, en Italie, qui était pendant un moment le principal foyer de la pandémie dans le monde, environ 80 médecins sont décédés à cause du Covid-19.


Le bilan de l’épidémie en France
Alors que le confinement est toujours en cours, le nombre des infectés par la nouvelle maladie en France a dépassé la barre des 70.000 où plus de 8.000 personnes ont perdu la vie.
Quant à l’âge des patients hospitalisés en réanimation, 35% d’entre eux ont moins de 60 ans. 106 personnes sont âgées de moins de 30 ans.

Limogé pour avoir alerté sur le Covid-19, l’ex-commandant d’un porte-avions US aurait été testé positif

Démis de ses fonctions pour avoir alerté sur des cas de coronavirus à bord de son navire, l’ex-capitaine d’un porte-avions de la Marine américaine a été lui-même testé positif au Covid-19, rapporte le New York Times se référant à ses sources.


L’histoire du capitaine du porte-avions nucléaire américain USS Theodore Roosevelt, obligé de quitter son navire à la demande du Pentagone après qu’il a alerté au sujet de la présence de cas d’infection au coronavirus à bord du bâtiment, a fait le tour des médias américains. Or, à en croire les sources proches de la famille Crozier, citées par le New York Times, maintenant c’est le capitaine lui-même qui est atteint par la maladie.


Selon les mêmes sources, les premiers symptômes du Covid-19 se sont manifestés chez l’homme quand il était encore à bord du porte-avions. Le capitaine Brett Crozier, chaleureusement ovationné par son équipage lors de son départ, se trouve actuellement en quarantaine dans la base militaire sur l’île de Guam, rapporte le quotidien.


Le limogeage
Pour rappel, le capitaine Brett Crozier a été démis de ses fonctions après avoir fait part de ses inquiétudes concernant la propagation du coronavirus à bord de son navire dans une lettre au Pentagone, qui est ensuite tombée entre les mains de plusieurs médias. Après les faits, la Marine américaine a décidé de limoger le lanceur d’alerte. Au bout du compte, il s’est avéré qu’une centaine de marins du navire avaient attrapé le coronavirus.

En collaboration avec Sputnik.fr

#NouvèlLakay

Mesures de Prévention face au #coronavirus🦠/#covid19🧬.

• Se laver les mains de façon régulière à l’eau🚰 et au savon🧼 ou à l’aide de gel🧴 hydro alcoolique.

• Porter un masque😷 si on se rend dans des zones à forte densité de population.

• Eviter le contact physique direct avec des personnes infectées.

• Evitez de voyager ✈️lorsque vous avez de la fièvre ou de la toux (autres symptômes similaires).

• Toussez ou éternuez dans votre manche ou utilisez un mouchoir en papier qui doit être jeté immédiatement dans une poubelle🗑️ fermée, puis nettoyez-vous les mains.

• En cas d’essoufflement, appeler un médecin et se faire soigner🏨 immédiatement.

• Nettoyer régulièrement les surfaces avec un désinfectant,🧴 par exemple le plan de travail de la cuisine et du bureau.

• évitez de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche sans vous être d’abord lavé les mains.

Stevenson Jean-Louis
Email:stevensonjean.louis@yahoo.fr

Source:OMS

Federasyon Etidyan Ayisyen (FEA) yo salye antant ki rive jwenn ak tout sektè yo nan kad fòmasyon nouvo gouvènman an epi yo kontinye mande entegrasyon jenn yo .


Nan yon nòt ki rive jwenn sèvis redaksyon #NouvèlLakay,ansanm dirijan Federasyon Etidyan Ayisyen (FEA) ki regwoupe anpil inivèsite andedan peyi a,salye gwo bout tonton antant ki jwenn ak tout sektè politik nan peyi an ki rive akouche yon nouvo gouvènman inyon nasyonal. Daprè responsab FEA yo antant sila a pral pote solisyon ak kriz kap brase peyi an depi plis pase yon lannen.

Yon lòt kote prezidan òganizasyon FEA ,Mackenson JEAN ,ale pi lwen pou l fè konnen se youn nan pi gwo antant ki jwenn nan peyi a depi lè nou ouvri nan wout demokrasi a.Antant sila a se yon prèv ki montre toutbon peyi a kapab dekole lè nou chwazi mete tèt ansanm nan batay pou byennèt popilasyon an. Prezidan FEA,mande pou nouvo gouvènman an pou aji prese prese epi reponn ak ansanm revandikasyon yo, tankou entegrasyon jenn yo nan tout aktivite andedan peyi a,ansanm etidyan sa yo fè konnen anpil nan pa deside kite peyi an pou al bouske lavi miyò lòtbò dlo,paske daprè yo menm se entegrasyon jenn yo ki pral ede peyi an dekole toutbon vre epi jwenn yon solisyon dirab ak enstabilite politik kap sakaje peyi a.

Nan echanj sila a dirijan prensipal (FEA) a mande ak nouvo gouvènman an aji aji prese prese pou mete sou pye komisyon dyalòg la,yon komisyon ki pral gen pou misyon reflechi sou pwoblèm kap brase bil peyi a ,epi travay ansanm ak tout sektè nan lavi nasyonal la kote yo pral debouche sou reyalizasyon eleksyon onèt ak kredib andedan peyi an. Daprè dirijan prensipal òganizasyon sila a, dwe gen yon lòt konstitisyon tou nèf nan peyi an ki pral fèt sou baz enklizyon ,paske li estime konstitisyon 1987 la eskli yon gwoup moun nan sosyete a .

Yon lòt kote vis prezidan Federasyon Etidyan Ayisyen yo Fedner Deuze fè konnen nouvo gouvènman an dwe travay prese prese pou jwenn yon solisyon ak zafè ensekirite a kap taye banda andedan peyi a sitou nan kapital la, daprè dezyèm responsab FEA,ensekirite se youn nan pi gwo pwoblèm kap brase peyi a ,nan kad rezolisyon pwoblèm sila a,ap kapab gen envestisman dirèk etranje ki pral fèt anndan peyi a, kote pral gen anpil anplwa ki pral kreye lè sa a majorite a pral rale yon souf.

Yon lòt kote vis prezidan FEA rete konfyan nouvo nan gouvènman tou nèf la , li fè konnen yo pa konte pran lari ankò ,paske yo rete kwè ak gouvènman sa a jenn yo pral rive jwenn entegrasyon yo toutbon vre, epi revandikasyon moun ki pi mal yo pral rive satisfè.

Prezidan FEA a Jean Mackenson ak vis prezidan an Fedner Deuze nan kad yon konferans pou laprès.

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Coronavirus: un expert réfute l’utilité des masques et nomme un moyen efficace pour tuer le virus

Les masques ne permettent pas de se protéger efficacement contre le coronavirus, selon une spécialiste allemande qui donne en exemple la Chine et le Japon où, malgré le port de masques, le nombre de contaminés est hausse. Toutefois, elle souligne que se laver les mains avec du savon est largement suffisant pour éviter le Covid-19.

Crédit photo:Reuters


Pour se protéger contre le coronavirus, il suffit de se laver les mains avec de l’eau et du savon, alors que les masques ne constituent pas une protection suffisante, estime la directrice de l’Institut d’hygiène et de médecine de l’environnement auprès de l’hôpital universitaire de la Charité Berlin, Petra Gastmeier.Des propos qu’elle a formulés lors d’une réunion d’information à Berlin:
«Se laver soigneusement les mains avec de l’eau et du savon suffit à tuer le virus. Bien sûr, lors d’un voyage on n’a pas toujours accès à l’eau. Il est donc nécessaire d’avoir une bouteille de désinfectant avec soi.Il est important que du liquide désinfectant soit proposé dans chaque salle de réception.»
Petra Gastmeier a également abordé la question des masques de protection: «le personnel médical a besoin de masques parce qu’il doit se protéger lorsqu’il entre en contact avec les patients. Mais il est inutile de tous porter des masques».
«Cela n’aide pas. Ça a été confirmé en Chine et au Japon, où la maladie est désormais très répandue. Cela montre que c’est la mauvaise voie», a ajouté la spécialiste.


Propagation de l’épidémie
Après avoir frappé la Chine où selon le dernier bilan plus de 44.400 personnes atteintes du Covid-19 se sont rétablies, quand plus de 2.900 y ont succombé, l’épidémie s’est répandue en dehors du pays. Pour le moment, environ 2.100 de personnes ont été contaminées dans au moins 18 pays européen et plus de 86.500 cas d’infection ont été recensés à travers le monde.

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Une épidémie tous les 100 ans : 1320, 1520, 1620, 1720, 1820, 1920, 2020


Après avoir connu le syndrome respiratoire du Moyen-Orient, mieux connu sous le nom de Coronavirus, une souche qui a été identifiée pour la première fois en Arabie saoudite en 2012, les utilisateurs des réseaux sociaux ont associé cette éventuelle épidémie à d’autres survenues dans la 20e année de chaque siècle.


Bien que les épidémies, les pandémies ou les maladies de masse qui ont surgi dans l’histoire de l’humanité aient varié au cours des années, l’année 20 se répète par coïncidence. 

Nous commençons par l’année 1220, qui n’est pas connue par une pandémie, mais par une catastrophe encore plus destructrice pour  l’époque : les invasions mongoles.


1220, Gengis Khan

Les Mongols de Gengis Khan brûlent et rasent Boukhara (16 février), Otrar (17 mars), Samarkand (mars) et Harat. 

Empire mongol
En Irak et en Iran, Gengis Khan est vu comme un seigneur de guerre sanguinaire et génocidaire qui causa d’immenses destructions. Un descendant de Gengis, Hulagu Khan, détruira une grande partie du nord de l’Iran. Il est l’un des conquérants les plus haïs des Iraniens, avec Alexandre le Grand et Tamerlan.

Il en est de même en Afghanistan, au Pakistan ainsi que dans d’autres pays non turcs à majorité musulmane. Les sacs de Bagdad et de Samarcande causèrent des massacres et le sud du Khuzestan fut complètement détruit. En Russie, Ukraine, Pologne et Hongrie, Gengis Khan, ses descendants et les Mongols et/ou Tatars sont généralement décrits comme de grands destructeurs. 

L’invasion mongole de l’Europe au XIIIe siècle provoque la destruction des principautés slaves et des grandes villes, comme Kiev et Vladimir. Les invasions mongoles touchent également l’Europe centrale, notamment la Bohême-Moravie, la Pologne (bataille de Legnica, 1241), la Moldavie, la Valachie, la Transylvanie, la Hongrie (bataille de Mohi, 1241) et la Bulgarie.


Au moins 20 à 40 % de la population des pays conquis par les Mongols meurt, massacrée ou à la suite des épidémies. 

Aujourd’hui, Gengis, ses descendants, ses généraux et les Mongols en général restent connus pour leurs forces militaires féroces, leur endurance, leur cruauté et leurs conquêtes destructives dans les livres d’histoire du monde entier.

1320, la peste noire.

On pense que la peste bubonique, mieux connue sous le nom de peste noire, est apparue pour la première fois chez l’homme en Mongolie vers 1320. Ses symptômes étaient des maux de tête, de la fièvre et des frissons. Les langues des malades semblaient souvent blanchâtres avant qu’il n’y ait une inflammation sévère des ganglions lymphatiques. Enfin, des taches noires et violettes sont apparues sur la peau des personnes touchées; La mort pouvait se produire en une semaine.

1520, la variole.

Cette maladie a été déterminante pour la victoire espagnole contre Tenochtitlan. Elle a coûté la vie à entre 2 et 3,5 millions d’indigènes selon les historiens. De nombreux Aztèques ont succombé à la variole apportée par les Européens, comme le Tlatoani Cuitláhuac, vainqueur de Hernán Cortés.

1620, une étrange maladie.

Le 16 mars 1620, des colons de Plymouth arrivent à bord du Mayflower aux États-Unis. On dit que la grande majorité des passagers sont morts et qu’une telle maladie s’est propagée même parmi les habitants de la côte est de l’Amérique du Nord

1720, la peste de Marseille.

Le Grand San Antonio, navire de l’est méditerranéen arrivé à Marseille le 25 mai 1720, est à l’origine de l’épidémie. En effet, sa cargaison composée de soies fines et de balles de coton a été contaminée par le bacille d’Yersin, responsable de la peste. À la suite d’une série de négligences graves et malgré les mesures de sécurité strictes, la peste s’est propagée dans toute la ville. Le centre de Marseille et les vieux quartiers ont été les plus touchés. La peste s’est propagée rapidement, faisant entre 30.000 et 40.000 morts, sur un total de 90.000 habitants.

1820, le Choléra.

En 1820, cette maladie s’est déclarée à Java et à Bornéo. Elle est arrivé en Chine en 1821, puis s’est étendue à l’ouest de Ceylan et est arrivé plus tard en Perse, en Arabie, en Syrie et en Cochinchine la même année. Les vastes territoires de l’Empire russe ont été contaminés par l’armée malade et des dizaines de milliers d’hommes sont morts.

1920, la peste pneumonique ou grippe espagnole.

La grippe espagnole a eu lieu il y a 100 ans, à l’époque les gens étaient aux prises avec le virus de la grippe H1N1 qui avait subi une mutation génétique, ce qui le rendait beaucoup plus dangereux que le virus normal. Ce virus a infecté 500 millions de personnes et tué plus de 100 millions de personnes dans le monde, cette pandémie a été la plus meurtrière de l’histoire.

2020, Le Coronavirus ?

Les médecins chinois annoncent que la réinfection au coronavirus de Wuhan est encore plus meurtrière

Coronavirus : « 40% à 70% de l’humanité sera infectée », estime un scientifique de Harvard

Source : numidia-liberum

Le 29 février,un jour supplémentaire que l’on doit à César.

C’est Jules César qui a introduit ce jour supplémentaire dans le calendrier, histoire de mieux faire correspondre années civiles et années solaires.

Si la Terre tournait réellement en 365 jours autour du Soleil, il n’y aurait pas de 29 février. Mais la durée d’une orbite terrestre est de 365,242199 jours. A peine moins, mais cumulé sur de nombreux siècles ce décalage, s’il n’était pas corrigé, engendrerait de gros problèmes de calendrier avec des aberrations importantes dont notamment des saisons complètement décalées.

Pour rattraper le retard d’un quart de jour environ que prend le décompte civile chaque année, un jour intercalaire est donc rajouté tous les quatre ans (avec quelques exceptions). Une initiative que l’on doit à Jules César lui-même, inspiré par les conseils de l’astronome grec Sosigène d’Alexandrie.

Jules César crée un « sixième jour bis », le 24 février

C’est donc en 46 avant J.-C. que Jules César introduit ce jour intercalaire et le nouveau calendrier allant avec,baptisé calendrier Julien.Pour introduire ce 366è jour supplémentaire sans perturber le rythme des fêtes romaines, Jules César crée un « sixième jour bis », le 24 février. Selon la façon de compter des Romains ce jour-là était appelé « sexto ante calendas martis » (le sixième avant les calendes de mars). Le jour intercalaire était donc appelé « bis sexto ante calendas martis » qui a fini par se contracter et donner l’adjectif bissextile.

Malgré cette correction,un décalage existait encore entre les années civiles qui duraient en moyenne 365,25 jours donc et les années astronomiques de 365,242199 jours.Il s’avère être de trois jours tous les 400 ans. Pour mieux coller à la réalité solaire, il faut donc supprimer trois années bissextiles tous les quatre siècles.C’est ce que fait le calendrier grégorien, adopté sous l’impulsion du pape Grégoire XIII en 1582,qui fixa le 29 février comme jour intercalaire tous les quatre ans à l’exception des années séculaires non divisibles par 400 : 1800 et 1900 ne sont pas bissextiles,1600,2000 et 2400 l’ont été ou le seront. 2100,2200 et 2300 non.

Malgré cette correction qui fait presque « coller« calendrier civil et calendrier astronomique,il demeure tout de même un léger décalage de trois jours tous les 10 000 ans rappelle l’Institut de Mécanique céleste et de calcul des éphémérides.

Un article de nos confrères les scientifiques

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Selon un médecin le coronavirus pourrait toucher 60% de la population mondiale.

L’épidémie de nouveau coronavirus pourrait bien toucher près de 60% de la population mondiale. C’est ce qu’affirme le professeur Gabriel Leung, célèbre épidémiologiste hongkongais, au journal britannique The Guardian. Le spécialiste, qui a joué un rôle majeur lors de l’épidémie de Sras en 2002-2003, estime que certains pays devraient adopter des mesures de confinement similaires à celles prises par la Chine, d’où est parti le virus.

Environ deux mois après son apparition sur un marché de la ville chinoise de Wuhan, le nouveau coronavirus ne cesse de se propager. Il a désormais franchi la barre symbolique du millier de morts en Chine et a contaminé quelque 42.200 personnes,selon le dernier bilan quotidien.

Une inquiétude partagée par le professeur Gabriel Leung, célèbre épidémiologiste hongkongais. En route pour la conférence de l’OMS, le scientifique a accordé une interview au Guardian. Selon Gabriel Leung, le virus, nommé temporairement “2019-nCoV”, pourrait toucher près de 60% de la population mondiale. “Un chiffre énorme”, souligne-t-il. De fait, si le taux de mortalité de cette pneumonie virale se situe pour l’instant en dessous de 2%, le nombre de décès à l’échelle mondiale serait massif.

Pour Gabriel Leung, il est primordial de savoir si les mesures drastiques prises par la Chine, qui n’a pas hésité à mettre quelque 56 millions de personnes en quarantaine, se sont avérées efficaces. Auquel cas, il estime que d’autres pays devraient songer à les adopter. À titre d’exemple, 56 millions d’individus représentent 85% de toute la population française…

Rappelons néanmoins que le pouvoir autoritaire chinois a vivement été critiqué pour avoir tardé à réagir à l’épidémie et avoir même réprimandé des lanceurs d’alerte pour “propagation de rumeurs”. La mort vendredi de l’un d’entre eux, un médecin de 34 ans, a donné lieu à d’inhabituels appels à la liberté d’expression.

Article de nos confrères 7sur7

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